• "Le loup et l'agneau" La Fontaine

     

    INTRO

       1) Situer = situer dans la tradition des fables => plaire et instruire

       2) La forme (ou comment plaire)

       Il s’agit d’une fable de 29 vers où alternent une grande variété de type de vers (quadrisyllabe, heptasyllabe, octosyllabe, décasyllabe, alexandrin) et toutes les possibilités de disposition des rimes (plates, embrassées, croisées). Ce style varié et dynamique est caractéristique de la Fontaine qui travaille pour une poésie naturelle et accompagne une histoire vivante faite de dialogues qui ne cessent de surprendre le lecteur.

       3) Le sujet (ou comment instruire)

      Cette histoire illustre une morale et met en scène des animaux pour mieux évoquer les hommes. Elle met en évidence une réalité cruelle à portée universelle : le dialogue entre le loup et l’agneau met en évidence le comportement de celui qui non seulement exerce sa violence sur le plus faible mais cherche à la justifier.

       4) Annoncer le plan

     

    I 2 PERSONNAGES OPPOSES

    a) Le loup

    - Cruel, tyrannique, supérieur

    - Champ lexical de la haine « plein de rage », « colère » …

    - loup = symbole de la force

    - Dédain envers le loup

     

    b) L’agneau

    - Doux, innocent

    - A des réponses valables

    - Compassion, pitié envers l’agneau

     

    c) relation entre les 2 personnages

    - Loup supérieur à l’agneau au niveau physique et aussi au niveau « social »

    - L’agneau s’adresse au loup à la 3ème pers sing. = respect

    - Le loup à l’agneau = 2ème pers. = manque de respect

     

    II 2 ARGUMENTATIONS DIFFERENTES

                 a) argumentation du loup

       – Aucune raison valable pour manger l’agneau

       – Raison au hasard, finit par « on me l’a dit il faut que je me venge » vers 26= mensonge

       – Ne laisse pas répondre l’agneau

     

                 b) argumentation de l’agneau

        - Répond à chaque fois au loup

        - Vers 20 question rhétorique = pour pousser le loup à reconnaître qu’il a tort

     

    CONCLUSION

    Dénonciation du pouvoir et de la justice sous Louis XIV.

    Il s’agit donc dans cette fable de déployer une histoire dont l’issue est connue d’emblée. L’argumentation logique et sincère de l’agneau est broyée par la mauvaise foi du loup et la morale initiale prend tous son sens. La raison du plus fort ne représente pas la logique du plus brillant mais les motifs ultimes du puissant, qui ne sont pas littéralement les meilleurs, triomphent de tout.

     

     

     


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