• Introduction :
    "Villes" au pluriel, du recueil " Illuminations", est précédé de "Ornières» et suivi de "Vagabonds" qui précède le second poème sur "villes". Ce premier des deux poèmes intitulé "villes" peut être lu à priori comme l'expression d'un âge d'or de l'urbanisation couronné par l'assomption de Vénus anadyomène, la Vénus sortant des eaux, métaphore de la beauté de la ville moderne, construction humaine à partir de la nature.

    1 A la recherche d'un idéal,
    On se pose souvent la question des motivations des êtres humains à se rassembler de plus en plus nombreux dans des espaces de plus en plus étroits, les villes. "Ce sont des villes", cette simple exclamation montre l'admiration de notre poète pour les villes en général, carrefours d'influences culturelles, élégance des rues, des édifices, multiplicité des expositions culturelles. Culture, civilisation, tel sont les maîtres mots de cet idéal, de cette recherche d'élévation qui structure le texte. La verticalité des cratères, la grandeur des colosses, les cimes, les plates-formes,le toit, le ciel, le mat sont autant d'éléments qui participe à cette ascension. L'omniprésence d'éléments naturels, les cratères, les gorges, les gouffres associés à des musiques douces, le mugissement mélodieux, le carillon, donne à la ville une apparence harmonieuse entre l'art, la technique et la nature. Les villes donnent une impression de bonheur, on y donne des fêtes amoureuses, on pavoise les mats, on décore les auberges avec ardeur. On a de la ville une impression de vie, d'ardeur harmonieuse. 

    2- Une vision imaginaire
    Ces villes, ce sont les "Alléganys", des montagnes des Etats-Unis, l'Occident ou des Libans de rêve, l'Orient, un brassage de cultures, un mélange de modernité des Etats-Unis, de reliefs, de parfums avec l'exotisme oriental du Liban. Rimbaud est l'architecte de ses féeries, il construit en les parcourant des viles éphémères et fragiles, faites de bois, de verre dans une sorte d'errance surréaliste. Ce sont des villes qui bougent, mues par un mécanisme invisible pour les êtres ordinaires, mais que lui Rimbaud, le voyant peut découvrir. Pour bien monter qu'il s'agit de villes imaginaires, sans existence réelle pour un non voyant. Rimbaud brasse les sons, les couleurs, les mots, joue sur le ton rouge avec le cuivre et le feu, sur les mots, rougissent et rugissent, mélange la douceur des palmiers et la terreur des palmiers dans une sorte d'apothéose de son=spectacle urbain. Il reprend les légendes, des textes imaginaires qui ajoutent du merveilleux à des faits réels déformés. Notre Roland, modeste conte devient neveu de Charlemagne dans la légende. Il refait les légendes, donne vie aux statues, aux divinités, Diane, déesse de la chasse donne le sein à un cerf, Vénus marche et rend visite à Vulcain, le dieu des forgerons, laid et boiteux pour l'épouser. Rimbaud recours à la mythologie, à la puissance émotionnelle d'un passé légendaire, imaginaire et magnifié pour appuyer sa féerie des villes et donner du merveilleux à ses "Brooklyn" et ses "incroyables Florides". La littérature romantique avait suivi avant lui les délices de ces voyages imaginaires, de ces rêves d'exotisme. On doit donc lire ce poème avant tout comme une création poétique, fruit d'un imagination dans laquelle Rimbaud se saisit de quelques éléments du réel et refait l'histoire des êtres, en compose sa vision imaginaire, en refait "la légende" à partir le l'existant, la fait évoluer pour donner à son poème un plus grand pouvoir émotionnel. 

    3 Chefs-d'œuvre en périls
    Quelques éléments situés dans le second mouvement du poème viennent troubler cette vision idéale, les châteaux sont bâtis en os et les "fabuleux fantômes" rappellent la présence de la mort. Toutes ces architectures, ces "Alléganys", ces "Libans de rêve" sont autant de chefs- d'œuvre en périls, il apparaissent ici dans leur fragilité, à la merci du langage qui les construit et les déconstruit dans un même mouvement. Rimbaud qui sait trop bien que la grâce n'est donnée qu'à celui qui ne cesse de partir, de marcher, de "passer" fait défiler dans les mots, ses rêves et ses fantasmes sans se retourner sur ce qui s'effondre derrière lui, "l'écroulement des apothéoses", une sorte de vide sémantique ou le silence. Il souhaite vite revenir à la réalité et conclue "quels bons bras, quelle belle heure me rendront cette région d'où viennent mes sommeils". Pour Rimbaud, l'homme aux semelles de vent, l'accession à la ville doit rester une accession précaire comme à celle d'un univers où les mots et la syntaxe servent de jalons et de lignes de fuite à l'errance de notre bohémien, à notre vagabond de la poésie.

    Conclusion
    Dans ce poème "Villes" Rimbaud semble osciller entre un illuminisme prophétique et un romantisme critique. Romantisme critique dans son admiration des villes, espaces structurés contre les espaces naturels, même si dans le second mouvement cette admiration est modérée. Illuminisme prophétique des villes à l'architecture complexe, mélange d'enfermement et d'évasion. Ce poème "Villes", en prose, est l'une des plus belles visions de Rimbaud

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  • Arthur Rimbaud          biographie
    Naissance : Charleville, 1854. Élève indiscipliné, fugue à plusieurs reprises. Ses premiers textes sont inspirés de Victor Hugo. Rencontre avec Verlaine déterminante (-> Illuminations). A partir de 1875, silence poétique. Meurt à Marseille en 1891.

    Illuminations : recueil de poèmes (environ 40) en prose (différent des vers classiques).
    C'est un nouveau genre dans le poétique ; il apparaît au XIXème siècle (1er écrit : Aloysius Bertrand, auteur méconnu qui n'a pu publier de son vivant).
    Mais Rimbaud est le plus connu ; il renouvelle le genre.


    Introduction

     

         Illuminations contient trois poèmes dédiés à la ville : deux "villes" et un "ville".
         La ville portuaire, chargée d'histoire (Londres), évoquée à travers le poème "Les ponts", qui est par ailleurs le seul poème ayant un déterminant. Les ponts de Londres sont décrits.
         Mise en scène de cette ville, mise en scène théâtrale et musicale. On a l'impression qu'il nous raconte une histoire. Le style apparaît fantastique, climat assez proche du conte, féerique. Sujet essentiel de ce "tableau" : les ponts.
         Comme s'il évoquait de manière picturale la ville. Mais image mobile, animée de manière fugitive (opéra, carnaval).

    I) Le poème se présente comme un tableau

    1.1) Le tableau abstrait

    Évocation visuelle de la ville. Dès la première phrase, on est plongé dans l'atmosphère de la peinture. (ciels : fonds en peinture)
    Attention particulière aux couleurs et aux nuances.
        "veste rouge"
        "rayon blanc"
        "gris de cristal"
        â              â
        Terne       pureté et luminosité
    Expression presque oxymorique.
    Eau grise bleue (sûrement la Tamise)
    5 occurrences de couleurs, dont 2 grises.
    Gris -> brouillard -> fog anglais.
    L'œuvre se rapproche de celle de Turner "Lyons"
    Grand paysagiste anglais, donne une importance particulière au ciel et à l'eau.
    -> L'impressionnisme (Monet, …) -> Tamise, Seine.
    Surtout ciels brouillés (valorisation des impressions de lumière).

    1.2) Les lignes

    "droit", "angles", "figure", "bombés", "obliquant" -> se rapportent au dessin, presque industriel. Lignes horizontales, verticales valorisées. ("canal", "mâts", "longs".
    Esquisse, gravure. Impression différente de celle perçue dès la première phrase. Les phrases 2, 3, 4 décrivent le dessin de ces ponts. Vision étendue, impression donnée par la multiplicité des ponts, impression qu'ils s'enchevêtrent (enchevêtrement des lignes.), -> sorte de dessin géométrique.
    Le dessin géométrique prend le pas sur la géométricité.
    Le poète serait-il sur un bateau ?
    A partir de la carte, construction du paysage (Rimbaud étant allé à Londres, -> carte pour visiter)
    "Ponts chargés de masures"-> Moyen Age, anciens ponts (Paris, jusqu'au XVIIe siècle).
    -> Inspiration d'une gravure (peut-être reproduite dans le plan de la ville).
    "longs et légers", "frêles parapets" ponts presque aériens, abaissant les rives ; ponts en train d'élever le paysage. Vision de plus en plus complexe, évolution du paysage, animation.
    Rédaction en prose : souplesse, fluidité -> superposition des visions.
    Ce qui est donné à voir est finalement un spectacle dans lequel la musique a une réelle importance.


    II) Le spectacle, comédie fugitive.

    2.1) Des accords musicaux

    C'est une transition musicale.
    Tableau -> musique, mouvement -> spectacle.
    Rimbaud joue sur les métaphores et la polysémie.
    Correspondance musicale entre le dessin et la musique (vue / ouïe)
    -> Voir Baudelaire, "Correspondances".
    Ponts : ce qui relie les berges, les accorde.
    Accords : relations, raccordement.
    Réseau lexical de la musique.
    "Cordes" : Câbles soutenant les ponts.
              Instruments à cordes.
    "On distingue" -> On voit ? On entend ?
    Le poète joue sur plusieurs tableaux à la fois.

    2.2) La parade

    Titre d'un autre poème des "Illuminations". Vision d'une parade, d'une fanfare costumée (veste rouge, allusion à d'autres costumes) dont on ne distingue que des touches de couleur, cortège bariolé.
    Il est souvent question dans les "Illuminations" de fanfares, de parades, où les sensations visuelles et auditives sont mêlées. Rimbaud invite le lecteur, et dérobe la perception ; il introduit le doute. Il fait rentrer dans son jeu le lecteur, invité à cet étrange spectacle.

    2.3) Le rayon blanc

    Le rideau de lumière tombe, éclaire l'atmosphère. -> Le brouillard disparaît, qui par ses formes floues permettait à l'imagination de voguer librement.
    Chute du texte : "tombe et anéantit".
    C'est une dernière phrase de clôture, matérialisée par un tiret, important : il marque une rupture et isole cette chute du texte.
    Précision "du haut du ciel" -> peut faire penser à un rayon divin, tombant du ciel comme la foudre.
    Le poète nous a fait glisser du tableau,… et nous a guidé.
    Figure du poète magicien, qui a des pouvoirs de création divins -> poète démiurge.
    Poésie en grec, vient du verbe fabriquer.
    Poète : crée un autre univers.
              Porteur de pouvoir de création, mais il ne se prend pas au sérieux (ébauche de carnaval, pour s'amuser, pour nous inviter à faire pareil).
    Comédie : renvoie à la parade (fanfare)
              Renvoie à toute création.
    Voir "parade", "Illuminations" (comédie magnétique), "Aube", livre 2nde
    "j'ai seul la clé de cette parade sauvage."
    Parade avec des maîtres jongleurs.


    Conclusion

         Le poème Les ponts est représentatif des Illuminations. Le poète nous invite à une succession de spectacles, où finalement le monde réel se trouve magnifié, mais aussi brouillé.
         "Cela s'est passé ; je sais aujourd'hui saluer la beauté"

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  • Introduction       L'horloge est le dernier poème de la section « Spleen et Idéal »
          Thème du temps, classique dans la poésie romantique et dans Les Fleurs du Mal. Pour Baudelaire, le temps est un poids, démesurément long quand le poète s’ennuie, c’est un supplice.

    1) le temps, thème principal du poème

    Par sa composition, c’est une image du temps : 6 strophes de 4 alexandrins : 6 x 4 = 24, même division qu’un cadran d’horloge. Chaque quatrain a 4 vers : autant que de quarts d’heure.

    Poème établit sur des rimes : 12, sont alternées comme l’alternance droite-gauche du balancier.

    Les vers sont rythmés très régulièrement : par 6 syllabes (malgré quelques ruptures dans le rythme aux vers 9, v11, v15, v19), par la ponctuation : virgule (v1, v18, v22, v24), tiret (v 10), point d’exclamation (v1, v10, v13), point virgule (v20), parenthèses (v14, v23), par la grammaire : conjonction de coordination (v2), préposition (v3, v4, v8, v12, v16), relatif (v21).

    Le poème fonctionne comme une mécanique d’horloge.

    Champs lexical de l’horlogerie (= ensemble des instruments crées par l’Homme pour mesurer SON temps) : cadran (v1, v4), son (v14, v20, v21) – horloge la plus primitive (clepsydre) à horloge moderne (cadran solaire) + jacquemart (v5-6) – métaphore sur le cadran solaire (v2, v5-6)

    Division du temps, rappel du décompte : v 7, v9, v15, v21, temps naturel : v 8, v 19, série d’adverbes : v4 écho à v24, v11, v20-21-22, complément circonstanciel de temps : v 8 et 9 + « où »

    Système des temps employés : présent d’habitude (v2) , présent d’impératif « souviens-toi », présent de vérité générale (v17), présent d’actualité (v24)

    futur (…) passé : participe passé (v8), passé composé (v12)

    Un adjectif traduit l’effet du temps sur l’Homme : « vieux lâche » : rappel que la vie a passé pour lui, le temps vieillit les êtres. Résultat : sensation presque physique du temps qui passe.


    2) L’image que Baudelaire donne du temps

    Expérience commune : v2, « nous » désigne tous les Hommes, mais aussi expérience individuelle : «souviens-toi», expérience personnelle à laquelle chacun est confronté (v8, v14)

    Temps dominateur : v1 « dieu » :position de divinité personnifiée, « son doigt nous menace » : en nous créant, Dieu nous soumet au temps. S’exprime à l’impératif « souviens-toi »

    Temps puissant : v18 « gagne », dépourvu d’émotions v1 « impassible », v18 « sans tricher »

    Temps investi d’un savoir : v1 « sinistre » [sinister : celui qui dit l’avenir]

    Le poème est un long discours du temps aux Hommes, il commence et s’achève sur ce qu’il se produira (v4, v5, v21, v24) le temps connaît l’avenir

    Il représente toutes les sciences : v14 « parle toutes les langues »

    Il est hostile : v2 « menace », v12 « pompé », v17 « avide », v20 « a toujours soif » v9 « dévore » : // ogre qui consomme les Hommes, leur chair, leur liquide : c’est une agression, un ennemi.


    3) L’image qu’il donne de l’Homme soumis au temps

    Anonyme

    Démuni v3 « plein d’effroi », dépouillé de son plaisir v7,

    Promis à la mort v12, v15, v24

    Dépourvu de conscience et de sérieux : refrain « souviens-toi » : garde présent à l’esprit ton avenir, pas de souvenir du passé

    Insouciant : v15 oxymore « mortel folâtre », gravité opposée à gaieté

    Très dépensier : v13 « prodigue » (= dépenser sans compter)

    Méprisable : laisse échapper sa vie sans conscience de sa préciosité v16, remet à plus tard le soin de vivre, il repousse la vertu qui, à sa mort est « encore vierge » v22.



    Conclusion

    Biographie banale d’un Homme ordinaire en 3 époques, // 3 actes d’une tragédie :
              - saison du plaisir (strophe 2)
              - saison de la paresse, vie dépensée à ne rien produire (strophe 4)
              - tardifs regrets d’avoir oublié les valeurs (strophe 6)

    Caractéristiques de la tragédie : v2, puissances divines menacent le destin de l’Homme qui se perd au lieu de s’affronter à la vie, de construire une existence de vertu. Il est averti mais porte en lui les causes même de son châtiment (parallèle avec Dom Juan de Molière).

    Elargissement possible: L’Ennemi X et le Guignon XI

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  • Introduction

    Splenn LXXVIII est le dernier des quatre Spleen et peut-être le plus terrible, le plus angoissant, délirant, dément.

     

    I) La montée de la crise.

    A)

    - Les quatre premiers quatrains développent une seule phrase qui progresse avec trois subordonnées (3 quand) et aboutit à un paroxysme dans la proposition principale.
    - L'anaphore, avec le mot "quand" répété 3 fois, rythme cette progression.
    - Par ailleurs, les coordinations "et qui" (v. 3-11), les enjambements continuels, tout cela donne l'impression d'un mouvement lent et enchaîné inexorablement.


    B)

    - Les impressions que ressent la victime du spleen sont pesantes, douloureuses, de plus en plus malsaines et de plus en plus inquiétantes.
    - Le climat est pesant (v. 1), un accent irrégulier tombe sur "pèse".
    - Le climat est douloureux (v.1-16) => les sonorités dominantes sont douloureuses, nasales en "en", sifflantes en "s", l'assonance en "i" est très souvent à la rime.
    - L'ensemble ramène à "l'esprit gémissant".
    - Le climat est de plus en plus malsain: "jour noir" (v.4) oxymore inquiétante; la nuit est pire, la terre devient un cachot humide, l'eau se fait pourriture.
    - Le climat est de plus en plus menaçant, le poète est hanté par des présences menaçantes, "peuple muet d'infâmes araignées" (v. 11) => son cerveau n'est plus qu'une toile d'araignée.

    C)

    - La prison, d'abord extérieure au poète en proie au spleen, finit par être intérieure.
    - Le ciel est un couvercle qui enferme l'esprit à la manière d'un cercle .
    - La pluie dessine une immense prison, vaste (v.10) mais extérieure.
    - La prison finit par s'installer à l'intérieur de l'homme. De physique, la prison devient psychique; filet dans le cerveau, la météo montre un délire intérieur.

    => Tous ces éléments de plus en plus inquiétants permettent une montée de la crise avant son paroxysme et la défaite finale de l'esprit.


    II) Le paroxysme de la crise et la défaite de l'esprit en proie au spleen.

    A) La défaite était prévisible

    - "L'Espérance" avec une majuscule est une allégorie (= notion abstraite personnifiée) dévalorise l'anéantissement.
    - L'Espérance est déjà condamnée avant que la crise n'ait atteint son paroxysme.

    B)

    - Le paroxysme de la crise se manifeste par des hallucinations sonores, plus violentes, car elle vient après la menace sourde des mouches: sonorités violentes en "que" et en "te" (v. 13-14).
    - Les cloches lancent un appel vers le ciel, un hurlement (v. 14). Cet appel au ciel est opiniâtre (= obstiné), c'est un gémissement d'esprit condamné à l'exil, les cloches implorent le ciel de demander pardon.

    C) Dès lors la défaite de l'esprit est consommée

    - Après les hallucinations sonores, il y a les hallucinations visuelles, "sans tambours ni musique" (v. 17). La défaite s'exprime à travers la vision d'un convoi funéraire interminable marqué par un rythme régulier et solennel.
    - L'enjambement étire la vision du défilé, de la défaite de l'esprit, l'angoisse a pris possession de l'esprit en plantant son drapeau noir.
    - L'espoir est en contre rejet, l'espoir est hors-jeu.
    - Le drapeau noir symbolise soit le drap noir du corbillard, soit le drapeau de pirate.


    Conclusion

    Spleen LXXVIII est un poème dramatique qui dépeint la montée de la crise (v. 1 à 12), puis son paroxysme (v. 13 à 16) et la défaite finale (v. 17 à 20), le tout de manière de plus en plus malsaine, démente.

    Ici le spleen s'exprime à trois niveaux:
    - Le mauvais temps
    - moral et psychologique
    - métaphysique (strophe quatre)


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